A la découverte de l'Afrique de l'Ouest

Joyeux noel et bonne annee a tous. Desole pour ce silence radio mais nous avons ete coupe du monde pendant notre volontariat et ensuite les ordinateurs que l on trouve rament de trop, en moyenne 10 min pour ouvrir une page, c est pourquoi on a abandonne un peu ce blog.

En tout cas nous avons passe des supers moments, un noel malgre tout un peu deprimant, mais nous nous sommes rattrape pour le nouvel an sous les cocotiers.

Actuellement nous sommes au Ghana, il fait toujours chaud, nous prenons le bus demain vers le nord pour la route du retour, notre avion est a ouaga le 12 janvier. He oui la fin approche !

On completera le blog un peu plus tard avec de belles photos ...

Mardi 2 décembre

Nous avons pris un bus de Ouaga de bonne heure le matin jusqu'à la frontière Togolaise. De là, pas d'autre choix que de passer la frontière à moto, encore ! Encore un coup de chance, 2 belges peuvent nous pousser jusqu'à Kanté, à côté de la vallée Tamberma.

En arrivant on rencontre 2 jeunes avec des belles moto (125 toute neuve!) qui veulent nous emmener pour 6€ par 1/2 journée par personne. Ca nous parait correct. Ils nous disent honetement que ça ne sert à rien de prendre un guide, ça revient à 7€ pour pas grand chose au final. Au petit matin, nous partons à moto, on passe par le péage des touristes ( il y en a partout la bas). L'homme au guichet insiste lourdement pour que l'on prenne les services d'un guide, en nous disant des bêtises, comme quoi les gens sont dangeureux, qu'il faut les payer blabla ... Finalement on en ressort vivant et trés content.

Une tata, construction thypique du pays

Vendredi 28 et samedi  29 novembre

Nous avions entendu qu'il y avait un festival à Koudougou, patelin à 1h30 de Ouaga, avec à l'affiche Alpha Blondie !!!

La veille nous étions à Ouaga en train de chercher déseperemment un hotel pas cher où dormir, mais tout était évidemment complet pour le NAK. Par chance la dame du télécentre est justement de Koudougou, et nous met en rapport avec son neveu, Modeste, qui nous invite chez lui. Le vendredi, son ami San-San vient nous chercher à la gare routière, c'est un étudiant. On passe du temps avec lui et un autre ami à parler de la situation au Burkina et en France. Ca nous a fait vraiment plaisir de tomber sur des gens trés hospitaliés, ouvert et intéressant.

Ouagadougou est la capitale du Burkina fasso, il fait trés chaud et c'est bien pollué, on a du mal à respirer. Par chance on trouve une chambre chez l'habitant pas cher du tout et confortable. On se laisse tenter par un ciné, malheureusement il n'y a pas de film africain, mais ça fait du bien de se détendre.

Nous sommes allés avec notre super hôte Hubert voir les crocodiles à Bazoulé,  35km de Ouaga en mob encore. Une fois de plus nous tombons en panne ! Ces mobilettes sont un vrai calvaire, non seulement c'est une torture pour les fessses mais en plus c'est dangeureux. Pour Emilie ce sera la DERNIERE fois.

Hubert nous fait bien rire, car il se dit notre guide mais nous demande le chemin et se trompe constamment de route ! bon on lui donnera une ptite pièce quand même, il est gentil malgré tout.

A Bazoulé les croco ne sont pas méchant, les gamins se baignent même dans ce lac où nagent des 100aine de croco. On achète un poulet qui sert d'appât pour les attirer et ils n'en font qu'une bouchée.

Nous avons quitté le Mali à partir de Djenné, à la base il était prévu de faire une halte à Sikasso, ville pas trés loin de la frontière du Burkina, mais étant donné le retard du bus (on devait arrivé à 21h, mais nous sommes arrivés à 4h du matin à Sikasso), nous avons choisi d'aller directement à Bobo.

Nous sommes restés 5 jours à Bobo, ville trés sympa que nous trouvons beaucoup plus propre que les villes du Mali, où les Burkinabé sont ouverts. On voit tout de suite un changement d'ambiance avec les autres pays d'afrique que nous avons parcouru, c'est le pays de la culture africaine, il y a des cinéma et ils aiment faire la fête. D'ailleurs plus qu'ailleurs, c'est presque tout les soirs que nous entendons de la musique dans la rue. On fête l'anniversaire de Greg au Zion, autour d'un bon repas (brochettes de capitaine hhmm un régal) et un concert de musique traditionnelle.

Au bout de quelques jours on se décide enfin à bouger, direction Banfora, à 2h au sud du Burkina. Aussitôt arrivé la-bas on trouve un guide, on loue 2 mobilettes, et c'est parti pour le campement a une dizaine de kilomètres, chargés comme des mulets (nos 2 enormes sacs) sur les mob. On ne va pas trés loin .... 1ère panne de moto. On change la moto aprés quelques bidouillages qui n'aboutissent à rien, et c'est reparti ... juste pour quelques minutes car re-panne ! Finalement on a passé l'aprés midi à attendre. Il y a 4 sites intéressants à voir à Banfora : le lac, un baobab géant, le dôme, et les cascades.

De sacrés mob !!!

Le baobab géant : il peut contenir une quizaine de personne dans son tronc !

Le lac où il y a des hippo qui savent trés bien se cacher !!

La magnifique cascade, qui ne nous a finalement pas fait regretter ces saloperies de mob !

On a pu faire les cons dans un décor paradisiaque !!!

dimanche 16, nous avons pris la route pour djenné pour y passé une journée avant de partir au burkina faso. Tous les lundi il y a grand marché  au pied de la mosqué (la plus grande du Mali et classée par l'unesco). Ce marché est devenu très touristique et du coup il devient difficile de trouver une chambre la veille. Par chance , nous avons suivi 2 retraités  (au passage on les a trouvé très courageux de faire le tour de l'afrique en sac a dos et  très cool avec ça) qui avait reservé a l'avance et qui connaissait un hotel ou il y avait de la place... Le lendemain , debout de bonne heure on a vu la ville se reveiller et le marché se mettre en place. A 11h la place était noir de monde (il y avait pas mal de bancs aussi). on y trouve de tout de la pomme de terre, du tissu, des bijoux, et plein d'autre.... Ormis de voir le marché se mettre en place et la mosquée , le tour de djenné est vite fait.  Nous partons donc en debut d'apres midi pour sikasso (au sud du mali) pour y trouver un transport vers le burkina. Le jour de marché il y a plein de transport pour aller partout..

Jeudi 13 novembre

Nous sommes partis au lever du jour, vers 7 h du matin du pays Dogon. Il a fallu attendre 5 h pour trouver 2 personnes afin de completer le 4X4 (3 à l'avant, 4 derriere et 2 dans le coffre). L'attente était insoutenable, surtout qu'on finissait par croire qu'on allait rester une nuit de plus ! Mais finalement nous sommes arrivé en fin d'aprés midi à Mopti. Nous avons pris une chambre à l'hotel "Y a pas de probleme", pas trop cher vu le standing. Soullyman nous a aidé à booker une pirogue pour 2 jours avec un pinassier. Entre temps nous avons visité les environs de Mopti, la mosquée, le marché, le port ... C'est une ville marchande ou il y a beaucoup d'activité, mais dégeulasse ! on ne compte pas les tas d'ordure sur les bords des routes.

Le voyage en pinasse a donc commencé le samedi matin, nous avons tout d'abord était acheter à manger pour 2 jours avec Dourouni, notre pinassier, guide, cuisinier, et pêcheur à l'occasion. Nous avons visité pendant ces 2 jours différents villages, Bozo, Peul, Touareg. C'était intéressant mais les gens sont insupportable parfois à réclamer tout le temps tout et n'importe quoi !!!

La nuit nous avons dormi sur une berge, dans notre tente (la première fois), elle est bien chouette !

Une pinasse pour nous 2, c'est pas le bonheur ça !

Une pinasse publique surchargée ! (et encore là il n'y a pas de bagages)

Le poisson (chat et capitaine) pêché par le frère de Dourouni, que nous avons mangé dans la foulée

Pays dogon

Le pays Dogon fait partit des 10 endroits à voir avant de mourir nous dit le lonely planet ! Il ne faut donc pas louper ça. Le plus important c’est d’avoir un bon guide, déjà qu’il parle le Dogon mais aussi qu’il connaisse l’histoire et les coutumes. Nous sommes rassurés quand on voit que Soullyman connaît bien les gens la bas et qu’il nous parle de la culture des Dogons.

Le pays Dogon, c'est plein de petits village où les gens continuent de vivre de façon traditionnelle. Ils ne vivent pas tout nus, mais bon quand même ils ne vivent de pas grand chose, pas d'eau courante, pas d'électricité, pas de chaussures pour la plupart. Les auberges sont basiques, un trou pour les toilettes, un tuyau pour la douche et une natte pour dormir.

Les repas, toujours les même : couscous ou pâte ! Mais on s'y sent plutôt bien, on marche beaucoup du coup le soir on se couche à l'heure des poules, et on se réveille à l'heure des ânes.

La découverte des villages est trés intéressante, forcément les discussions sont limités, ils ne parlent pas bien français, mais c'est intéressant de voir comment vivent ces gens au milieu de nul part. Et les explications du guide sont indispensable.

Le plus hallucinant, ce sont les gamins, dès qu'on approche d'un village ils sont des dizaine à venir nous courir après, pour nous toucher, mais aussi pour mendier "ca va le bic", "ca va le bonbon", comprennez t as pas un stylo ou un bonbon. Le premier mot que doit leur apprendre leur parents est sûrement argent.

En 6 jours, nous avons vu pas mal de villages (2 à 3 par jours), fait des bons trekking à travers les falaises, le paysage est époustoufflant !

Nous nous sommes rendu compte de plusiseurs choses :

Les gens travaillent beaucoup (bon surtout les femmes), dès le levé du jour, on voit les femmes et enfants porter de gros bidons d'eau sur la tête, ou bien à cultiver dans les champs oignons, riz ou mil. Les enfants travaillent aussi, nombreux sont ceux qui ne doivent sûrement pas aller encore à l'école !!!

Les femmes que ce soit avant ou bien aujourd'hui sont considérée dans leur société à une échelle très basse. En gros, elles ne servent qu'à faire des enfants et à travailler. Par exemple, les femmes n'ont pas le droit d'assister aux danses des masques, ou encore on les isole pendant leur période de règle.

Les Dogons sont encore trés croyant pour dieu et leur esprits. Ils font toujours plein de sacrifices (de mil/ nourriture, vache, chèvre... et même dans un village sacrifice humain!!!) Vous y croyez au XXIème siècle.

Souvent les écoles ou autres sont financés par les occidentaux pour les aider à se développer durablement tout en respectant leur manière de vivre.

Finalement le pays Dogon, même s'il est un peu touristique, reste une expérience exceptionnelle, et même en regardant les photos, on ne peut pas se rendre compte de l'atmosphère liée.

Si ça en interesse, notre guide Soullyman est bien sûr à la disposition de tout le monde (comme beaucoup de maliens !)

la danse des masques

Notre lit

Notre porteur de bagage, avec charrette et vache !

Des gamins qui nous courent après

Lieu de réception

Dans les dunes, devant un village dogon

6h du matin, femmes et enfants montent l'eau en haut de la falaise !

jeudi 07 novembre

Nous nous baladons dans Ségou quand un guide nous aborde, plus relaxé et détendu, on le laisse nous proposer ces différentes formules, dont une balade d’1h30 en pirogue pour traverser le Niger et découvrir les petits villages africains, allez c’est parti.

Le voyage est sympa, le guide Soullyman aussi. Il nous explique qu’il fait des excursions pour le pays Dogon, ce que nous voulions faire. En négociant un peu il nous propose un tarif attractif, on signe pour 6 jours 5 nuits, en croisant les doigts pour que ce soit un bon guide.

habitation à Ségou

la peche du jour

Mercredi 6 novembre

Après une dernière nuit où l’on a assisté à un concert (organisé par des fonctionnaires d’EDF, ne nous demandez pas comment on est atterri là), nous quittons Bamako pour aller à Ségou, ville beaucoup plus petite et bien tranquile. On se fait plaisir en prenant un hotel avec piscine, il fait vraiment trop chaud !